Depuis toute jeune, on m’a souvent reproché mon oisiveté, ma « fainéantise ». Je n’ai pas vraiment goût au monde salarial, à vrai dire ce n’est pas fait pour moi, est-ce vraiment fait pour nous ? That’s why, I create my compagny, et je veux en vivre un jour !
Si l’on trouve notre passion, notre raison d’être, alors il ne s’agit plus d’un travail, mais d’une œuvre dans laquelle il s’agit de plaisir pur, d’une extase orgasmique, d’une joie profonde.
Alors, j’ai passé sûrement plus de temps à ne pas travailler qu’à travailler. Jamais eu de C.D.I. (my God heureusement), avec mes patrons ça s’est toujours bien passé s’ils étaient respectueux et corrects (sinon ils faisaient en sorte que je parte, car mon honnêteté ne plaît pas toujours).
Je m’imagine parfois… Dans une vie bien rangée, le boulot a plein-temps, mon tailleur au top dans un bureau, ou alors dans une vie de mannequin (je crois que ça m’aurait bien plu), avoir 5 semaines de vacances dans l’année, détester mon job, l’étouffement total.
On me dit parfois que je ne veux pas de contrainte ou que je ne supporte pas l’effort.
Je crois que c’est simplement que j’aime la Liberté & la Vie.
Je crois que je serai toujours à un moment ou un autre en vadrouille, dans un autre pays, à contempler le monde.
J’aime tellement voyager, je crois qu’il y a des choses comme ça qui sont inscrites au plus profond de soi, des évidences, qu’on ne peut nier.
J’ai appris il y a peu par une amie que nomade veut dire « no made » en anglais, qui veut dire « pas fou ». Ça m’a connecté à cette question : sommes-nous vraiment fait pour la sédentarité ? La routine ? Je crois intimement que non.
Parfois, dans nos vies, nous oublions qui nous sommes, ce qui nous fait vibrer, de nous écouter, de nous offrir le cadeau d’écouter notre cœur. Et petit à petit, la Lumière disparaît…
Oui, je pourrais passer ma vie entière à voyager, à observer la beauté du monde, me nourrir d’art, de livre, à réfléchir sur la vie. À écrire, à inspirer, à créer, à partager.
Pourquoi vivre si ce n’est pour être qui l’on est ? Faire ce que l’on aime ? Suivre notre cœur ?
J’ai appris le terme « dolce farniente » dans le film Mange, Prie, Aime, un des meilleurs films du monde ! Qui parle de voyage bien sûr, mais aussi de la femme libre et de l’Amour ! On aime tous les histoires d’amour, surtout quand elles finissent bien.
C’est vraiment là où m’a invité la vie cet été.
Apprendre l’Art de ne rien faire.
L’art de juste être.
De juste savourer le moment.
L’art de se poser.
L’art de profiter.
L’art d’être heureux tout simplement.
L’art d’être libre.
L’art d’être juste Soi.
De n’être ni dans un projet quelconque, ni dans des objectifs, ni dans une formation, ni en présence pour des proches, ni en train de courir pour ceci ou cela…
Simplement VIVRE et ÊTRE.
Cela m’a mise en face de moi-même et j’ai réalisé o combien il m’était difficile de me détendre et de profiter du moment présent, de lâcher prise. J’ai observé à nouveau cette part tellement contrôlante, tellement apeurée aussi.
Cela m’a mise en face de cette part de moi qui culpabilise de se faire plaisir, la peur d’être égoïste, celle qui a tant de difficulté encore à accueillir, à relâcher, à se laisser être dans cette énergie douce et féminine…
Un soir à Barcelone, je suis allée m’offrir une manucure et un massage en Réflexologie Plantaire (la vie est belle, j’avoue 🙂 ). Le jeune homme qui m’a massé, il m’a regardé et m’a dit « Relax ! ». Quand je suis sortie, j’ai réalisé ô combien je suis absolument tout le temps tendue !
Et le lendemain, en allant m’offrir un Virgin Mojito, les serveurs avaient un tee-shirt avec inscrit « Relax and Enjoy ». J’avais compris le message de l’Univers ! Je me disais « C’est carrément la vie qui me dit de profiter ! C’est super ! »
J’ai compris que je culpabilisais. Mais tellement ! Je me disais « Christelle, tu devrais être en train de travailler, et en chier comme tout le monde ! » C’est parti loin dans ma tête !
Une fois que j’avais atterri à Nice, et fini mon beau séjour en catalogne, voilà que je discute avec un espagnol dans le hall de l’auberge de jeunesse.
Il était très gentil, très jeune, mais avec une grande maturité. Nous avons rapidement parlé de la vie, de la spiritualité, du rapport au corps, et du voyage ! Tous les sujets croustillants que j’adore plus que tout 🙂 ! Il vivait à Madrid et passait son été à voyager.
Il me posait des questions, et était très à l’écoute. Cela m’a touché que quelqu’un soit si attentif, et dans l’échange.
Je lui ai dit que je rentrai chez moi, mais qu’au fond, cela me rendait triste, car je m’ennuyais dans ma campagne provençale. Il m’a poussé en me disant « Voyage, profite ! Il ne faut pas vivre avec des regrets. »
"Les rencontres sont les plus beaux voyages."
Deux minutes plus tard, j’étais à la gare, prête pour l’Italie. Il a été le déclic qu’il me fallait pour que je puisse m’autoriser à vivre pleinement ce moment. À oser faire ce qui me faisait vibrer.
C’est dingue comme on s’enchaîne soi-même…
Car foncièrement, nous sommes toujours libres.
La dolce farniente fait temps de bien, je profite de ce temps en Italie pour me faire juste du bien, kiffer ma vie !
Je rêve d’une escale shopping à Milan, et d’un dîner sur les quais romantiques de Venise.
Je reconnecte aussi avec une part de mes racines italiennes. Merci Papou pour cela.
Il était chaleureux, ouvert et plein de vie, comme beaucoup d’italiens. Toujours le sourire, et cette chaleur humaine si douce et bienfaisante.
Viva l’Italia e la dolce farniente !
coucou Cristelle tu as raison profite de la vie elle est tellement belle et courte bisous