Ce que nous disent les neurosciences au sujet du cerveau des enfants

Les neurosciences sont des recherches scientifiques sur le développement du cerveau humain. Elles nous permettent d’avoir de nouvelles connaissances et des savoirs qui permettent de mieux appréhender la manière dont
l’humain voit le monde. Et pour nous, concernant les enfants particulièrement.

 

– Le cerveau archaïque ou « reptilien » : C’est la partie du cerveau la plus ancienne. Deux fonctions
principales :
 Une liée aux besoins primaires et physiologiques comme respirer par exemple
 Une à l’arrière du cerveau humain qui permet d’induire une réponse face aux dangers,
comme une attaque, grâce à des mécanismes instinctifs de défense.
– Le cerveau « émotionnel » ou système limbique : Amygdale = centre des émotions. Hippocampe =
constitue la mémoire à long terme basé sur l’émotionnel et essentiel pour l’apprentissage.
Hypothalamus = rôle important face aux situations de stress.
– Le néocortex ou « le cerveau supérieur » : permet le raisonnement et la créativité, la résolution
des problèmes.
Le cortex préfrontal qui a un rôle de régulation de l’amygdale plus tard est immature de la naissance à 25
ans. Il commence à maturer à partir de 6 ans (gestion des émotions, empathie, planification, réflexion,
raisonnement, …

Autant dire que la bienveillance, la bientraitance et la confiance que l’on place chez le jeune enfant sont alors primordiaux pour la construction du cerveau émotionnel et les apprentissages.

Les neurosciences viennent appuyer de façon plus pointue des informations dont nous avons déjà conscience : le cerveau des enfants est fragile, malléable et immature car il n’a pas fini sa maturation.

Elles mettent aussi en avant l’importance de l’environnement social de l’enfant qui a une influence capitale et qui agit en profondeur sur le cerveau de l’enfant.
Elles permettent de cibler ce qui est nécessaire au bon développement de l’être humain.

L’enfant n’est pas « pré-câblé » à la naissance. Les différentes connexions dans son système nerveux débutent pendant la grossesse mais explosent à la naissance.
Les apprentissages se font de façon étalée dans le temps. Certaines capacités de connexions sont plus rapides comme la motricité, le langage, l’audition, la vision par exemple.

D’autres au contraire se font lentement (le lobe frontal) comme la réflexion, la gestion des émotions, l’activité de contrôle, de planification, d’organisation, de raisonnement.
La maturation du cerveau est acquise « en principe » à 25 ans. Mais cela n’empêche pas que de nouvelles connexions nerveuses continuent à se créer au gré des nouveaux apprentissages.

 

Vidéos ressources :

Les émotions de l’enfant 

L’enfant est d’abord prédominé par son cerveau archaïque (reptilien) et par son système limbique. La
partie du cerveau, le cortex, qui permet la régulation des émotions, de prendre du recul et de raisonner
n’est pas encore développer. Cette partie du cerveau ne commencera à maturer qu’à partir de 5-6 ans et
ce jusqu’à 25 ans.

Vidéos ressources :

Une attitude de l’adulte sécurisante, bienveillante, chaleureuse, apaisante a toute son importance.

La sécrétion d’ocytocine (qui fait du bien) sera favorisée, elle permet de comprendre les émotions, diminue notre stress, nous donne confiance, nous permet d’aimer et de faire en sorte que nous aimions coopérer 

 

 

Lorsque l’enfant subit des humiliations verbales, physiques, de la maltraitance, de la négligence, de l’insécurité…

« Le petit d’Homme est naturellement bon, bienveillant et empathique. Cette compétence fut
sélectionnée par l’évolution pour lui permettre de s’assurer la proximité et la bientraitance des adultes dont
il dépend pour survivre.
C’est généralement l’adulte qui impulse des rapports de force avec l’enfant, et non l’inverse. Ce dernier ne
faisant que réagir à l’attitude de l’adulte. » – Héloïse Junier

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