La Conscience animale

En septembre 2025, je suis partie sur le chemin de Compostelle. 800 kilomètres parcourus à pied entre St Jean-Pied-de-Port et Santiago de Compostelle. On m’a plusieurs fois demandé si j’allais écrire sur le sujet du Camino, mais ce n’est à ce jour pas dans mes projets.

Par contre, il me tenait à cœur en rentrant de mon périple d’écrire un article sur la Conscience animale. Pour partager mes pensées, mes ressentis, par rapport à tout ce que j’ai pu observer. Mon intention ici n’est pas de porter un regard jugeur ou culpabilisant. Mais d’offrir justement un nouveau regard, qui permette de regarder les choses autrement, avec plus de conscience justement. 

Le bien-être animal est une thématique à laquelle je suis sensible depuis plusieurs années, j’ai d’ailleurs eu une période végétarienne et vegan. Depuis, je ne me mets dans aucune case, mais j’ai limité considérablement les produits animaux de ma vie, je me sens plus responsable des choix que je fais au quotidien. 

Lorsque j’achète des cosmétiques, je les choisis bien, car je sais que la plupart des grandes marques font des tests sur les animaux. 

Lorsque je consomme du fromage (cela m’arrive parfois), je sais que derrière la vache qui rit, se cache une souffrance sans nom. 

Lorsque je pars en voyage, je suis attentive aux entreprises que je choisi et veille au respect des animaux. 

Sur le chemin de compostelle en Espagne, nous passons essentiellement dans des villages, découvrant la nature, la faune et la flore. 

Il y a beaucoup d’agriculteurs, et donc d’animaux. Beaucoup de vaches. Je n’aime déjà pas les voir avec leurs codes-barres cloués aux oreilles, mais les voir malmenées encore moins. 

Nous sommes arrivés avec un copain à l’entrée d’une ferme. J’aperçois tout à coup, des veaux, tout bébés, il y en avait 3, dans un petit enclos. 

Le fermier était en train de donner un biberon à l’un d’eux. Nous avons alors posé quelques questions au fermier sur l’âge du veau, et pourquoi il reçoit un biberon. 

Le veau avait un jour, et il venait d’être enlevé à sa mère. Le biberon contenait du lait artificiel, le lait de sa mère étant utilisé pour la production. 

Je n’ai pu me dire que c’était réel, moi qui depuis des années achetais des formages à des « petits producteurs » comme ce monsieur fermier en pensant que les animaux sont bien-traités (car je sais que les grandes entreprises ne le font de toute façon pas).

Je ne sais pas s’il est nécessaire d’ajouter quoi que ce soit. Vous vous direz peut-être que vous aimez trop le fromage pour arrêter d’en manger. C’est mon cas aussi, et j’en mange encore depuis. Mais cela m’a rappelé que derrière ce choix que je fais, se cache une réalité à laquelle je n’adhère pas. Que j’ai ma part de responsabilité, aussi.

La deuxième expérience en lien avec les animaux qui m’a le plus marqué concernait les chevaux en calèche. 

Pratique encore répandue dans bon nombre de grandes villes : les chevaux en calèche. La première fois que cela avait percuté ma conscience, c’était lors d’un séjour à Malaga en plein été (40 degrés), je voyais ces chevaux galoper sur le béton. 

Cela m’a tout autant fait mal au cœur lors de mon séjour à Séville en novembre et lors de mon voyage au Maroc juste après. 

Ils passent des heures sur le béton, à transporter des personnes qui sont toutes contentes. Alors qu’ils n’ont rien à faire là. J’ai pu voir bon nombre d’entre eux avec des blessures, qui ne recevaient pas d’eau, ni de nourriture. 

D’ailleurs un cheval de calèche est mort cette année à New York, comme vous pouvez le lire dans cet article.

La bonne nouvelle, c'est que la solution pour que tout cela cesse, c'est que nous arrêtions d'alimenter cela en boycottant ce genre d'activité. Le pouvoir, c'est nous.

Finissons cet article par du positif, car bien sûr il y en a ! 🙂 

Depuis quelques années, je rêvais d’une balade à cheval. Lorsque nous sommes arrivés à Essaouira, au Maroc, j’ai vu que cette activité était proposée (en plus des balades en chameaux ou dromadaires).

Vous imaginez bien le nombre de sociétés qui proposaient cela vu qu’Essaouira est touristique. Mais combien respectent vraiment les animaux ?

Je savais que je voulais sélectionné une entreprise respectueuse et aimante des animaux. Je l’ai trouvé : Cheval Espoir Essaouira. Avec mon compagnon, nous avons passé un des moments les plus magiques de notre voyage. Merci !

Partout dans ce monde, il y a des humains amoureux des animaux, qui en prennent soin avec cœur et âme. Et c’est ces entreprises/personnes que nous avons la possibilité de choisir. 

Nous avons un pouvoir immense : celui de nos choix. Et chaque petit changement, est une goutte de plus dans l’évolution de la conscience de demain.

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